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Tu t’es sûrement déjà demandé pourquoi un logo ne coûte pas 50€ ? Et bien tout simplement, parce que c’est un tout petit peu plus compliqué que ça. Malheureusement, la légende te fait croire que ce petit dessin se fait en 5 minutes, et qu’en un coup de souris magique, hop, ton logo est prêt. Et bien non, et c’est pour cela que je vais maintenant t’expliquer pourquoi. Tu me suis ?

Le travail en amont de la création

Les recherches

Avant tout démarrage du processus de création, et en réponse à ce qui vous inspire et l’univers que vous souhaitez utiliser, je dois d’abord passer par une phase de sourcing, de recherches, d’inspirations afin de vous constituer une moodboard et vous proposer des idées.

Les croquis

Et parce qu’il faut crayonner, essayer, gommer… Une création commence toujours par mettre une idée sur le papier ou la tablette. C’est là que le chemin de fer de mes idées débute.

Le temps passé

Le premier rendez-vous, le devis et les factures

Démarrer un projet, c’est passer par la case rendez-vous. Et pendant notre first date, c’est là que tu vas m’expliquer ta demande, ton besoin et que je vais cerner pour t’apporter la meilleure solution qui soit. C’est aussi un moyen pour moi d’estimer le travail que j’ai à y accorder, et donc de te proposer un devis. En général, un premier rendez-vous téléphonique dure entre 20 et 45 minutes pour les plus bavards. Et pour la création du devis, celui ci peut prendre de 10 minutes à une demie heure s’il y a du sur mesure. Et à la fin de ma prestation, je t’édite une facture avec le solde restant après l’acompte. J’estime là entre 10 et 20 minutes s’il y a besoin de précisions.

Nous sommes donc dans une moyenne d’1 heure pour ces tâches.

Les allers-retours

Les allers-retours sont les moments où le graphiste soumet une proposition, et que le client demande des modifications de celle-ci. Cela implique que le graphiste revienne sur le projet et rentre dans une nouvelle phase de travail. Le schéma type est : Demande – proposition – envoi – retour – proposition – envoi – validation s’il y a. En principe, le nombre de modifications autorisées sur le projet est mentionné dans le devis. Toutefois, s’il y a des modifications supplémentaires, elles sont soumises à un avenant au devis. En fonction du nombre de modifications, cela aura un impact sur le tarif du graphiste.

Les échanges (mail, téléphone, sms, physique …)

Beaucoup ont tendance à minimiser le temps passé à échanger avec le client, et pourtant, on passe du temps entre chaque action, réflexion, justification … Ceux ci font partie intégrante du travail et il ne faut pas les sous-estimer.

La création

On y vient ! La création est surement la partie la plus prenante du métier. Celle qui amène toujours à se remettre en question, faire, défaire, réfléchir, revoir, rechercher. Je pense que même toi, tu ne te doute pas du temps que ça prend pour réaliser une identité visuelle, ou un site web. Et en fonction de la nature de la mission, le temps de création sera plus ou moins long.

La préparation des fichiers et leur envoi

Une fois ma création terminée, et que le client a validé, je n’ai pas encore tout à fait fini le job. non, non, non. Il me reste si besoin, à préparer les fichiers pour l’impression s’il y a, et même parfois devoir gérer cette partie. Il arrive que les fichiers soient trop lourds, donc je dois les faire passer en compression, ou en envoi Wetransfer. Et crois moi, quand on n’a pas la fibre, c’est looong. Et si le client me demande de réaliser la mise en ligne de son projet, s’il s’agit d’un site ou d’une bannière pub, d’un template ou autre, cela peut également prendre quelques heures ! Et oui, ça transpire un graphiste !

Le prix d’une entreprise

Les charges variables

Les cotisations sociales

Je ne t’apprends surement rien, mais une entreprise paie des cotisations sociales qui varient en fonction de son statut. Il faut donc les soustraire au chiffre d’affaire. Par exemple, moi en tant qu’auto entrepreneure, je bénéficie du régime simplifié et paie 21,20% de charges pour la prestation de service et commerciale.

 

Les impôts

Et, en tant qu’auto entrepreneure, j’ai opté pour le versement libératoire et je paie 1,7% en prestation de service artisanale et commerciale. Si je choisis l’option libérale, je serais à 2,2%.

 

La contribution à la formation professionnelle

En tant que graphiste, celle-ci correspond à 0,2% de mon chiffre d’affaire. Ce taux varie en fonction de la nature de l’activité.

 

La taxe pour les frais de chambre consulaire

Tu vas me dire wtf, et pourtant, ce truc existe. Il représente entre 0,015% et 0,48% du CA, mais ne concerne pas les auto entrepreneurs. Youhou !

 

La CFE (cotisation foncière des entreprises)

Son montant varie entre 150 et 2200 euros par an, selon la nature de l’activité et les revenus générés.

Les charges fixes

Les forfaits internet et téléphone

Parce qu’ils sont primordiaux pour travailler, ils représentent entre 50 et 120 euros par mois tous confondus. Pour ma part, je paie 59 euros par mois pour les deux réunis.

 

La mutuelle

Les mutuelles pour les indépendants sont plus chères que si on dépend d’un patron. Pour ma part, je paie 90 euros par mois.

 

La prévoyance santé

Elle coûte entre 20 et 30 euros par mois.

 

La responsabilité civile professionnelle

Primordiale pour sécuriser le périmètre, elle coûte environ 20 euros par mois.

 

La suite Adobe et autres logiciels de création

Elle représente tous les logiciels Adobe pour la création. Son prix est de 69 euros par mois.

 

Locaux, frais de transport

Certains freelances louent des espaces de co working ou des bureaux. Il faut compter entre 200 et 400 euros par mois. Et on ajoute les frais de transport qui varient selon la distance, la nature du transport et la localité.

Le temps non facturable

Une fois ma création terminée, et que le client a validé, je n’ai pas encore tout à fait fini le job. non, non, non. Il me reste si besoin, à préparer les fichiers pour l’impression s’il y a, et même parfois devoir gérer cette partie. Il arrive que les fichiers soient trop lourds, donc je dois les faire passer en compression, ou en envoi Wetransfer. Et crois moi, quand on n’a pas la fibre, c’est looong. Et si le client me demande de réaliser la mise en ligne de son projet, s’il s’agit d’un site ou d’une bannière pub, d’un template ou autre, cela peut également prendre quelques heures ! Et oui, ça transpire un graphiste !